- Plus ils voudront être LE président, plus ils voudront se sentir utile en le proclamant haut et fort. Mais à force de le dire et de l'être à la place de leur peuple, plus grande sera leur impuissance. Car mieux vaut avoir des hommes libres qui apprennent à se nourrir et se débrouiller seuls dans leur propre nature, que de devoir sans cesse parquer, entretenir, nourrir et abriter les moutons à leur place. Ce qui les rendra faibles, trop gras, presque sans laine ni cuir résistant. C'est double peine pour l'un et l'autre au bout d'un temps.

Un animal humain domestiqué, d'appartement, ne pourra plus sans mal aller dans la nature. La seule chose rassurante pour lui sera de demander à voir des animaux de son espèce et condition. A moins que la curiosité lui donne le courage d'accepter que le monde extérieur existe.

 La vanité c'est de dire qu'il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes en pensant que l'un est plus utile et important que l'autre. L'autre vanité dira qu'il n'existe aucune différence entre les deux. L'humilité reconnaîtra les différences et l'utilité positives propre à chacun. Même si l'un sera un peu plus sale que l'autre à la fin de la journée.

Une question en apporte toujours une autre plus profonde. Voilà pourquoi les obscurantistes vous distraient ou disent toujours que tout va bien et qu'ils s'occupent de tout. A défaut d'être cru via les résultats catastrophiques de leur mauvaise nature, ils essaient de semer la pagaille des confrontations idiotes, pour dire enfin qu'ils sont toujours indispensables.

Plus nous penserons avoir raison et plus nous aurons tort que de fermer la porte des maisons, l'ensemble des volets, toutes lumières éteintes.

La seule chose que l'on mérite lorsqu'on ne désire pas comprendre le monde, c'est de se retrouver seul devant lui. Et lorsque l'on pensait en avoir tout compris, c'est là qu'on se retrouve bien seul.

Prétendre qu'un seul, que 348 ou 577,ou 144 000 sont ou seront les élus, en un seul lieu, une seule loi, désignée être le paradis, précède toujours du même orgueil aimant à rabaisser autrui pour se sentir supérieur. Car la science est faussement infuse, quelque soit le nombre que nous lui donnons.

Les libéraux sont ils si libres, lorsqu'ils se sentent obligés de mettre un prix sur toutes choses ? Non. Voilà pourquoi il n'y a pas qu'eux qui doivent présider en existence, même s'ils sont à leur manière, dans la matière, les plus forts.